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S’intéresser aux autres formes d’aide

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Si votre proche peut encore résider à domicile, des aides existent. Car le grand âge comme la maladie génèrent de nombreux coûts pour les familles, dont l’emploi d’une aide à domicile. Il oblige aussi souvent l’un des proches à cesser son activité professionnelle.

L’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie

Une allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie peut être attribuée. Elle permet de rémunérer toute personne chargée de s'occuper d'un proche en fin de vie.

Le bénéfice de cette allocation est soumis à conditions, et son versement est d'une durée limitée.

Le montant de l'allocation est fixé à 60,55 par jour (et à 30,28 € si le salarié a transformé son congé de solidarité familiale en activité à temps partiel - montants 2023).

Plusieurs bénéficiaires peuvent percevoir l'allocation s'ils accompagnent la même personne, concomitamment ou successivement, dans le respect de la limite des versements journaliers autorisés.

Par exemple, un salarié peut demander le versement de 10 jours d'allocation, et un autre demande à bénéficier des 11 autres versements autorisés.

A noter cependant que cette allocation n’est pas cumulable pour un même bénéficiaire avec d’autres prestations comme l'indemnisation des congés de maternité, de paternité ou d'adoption, l'indemnité d'interruption d'activité ou l'allocation de remplacement pour maternité ou paternité, l'indemnisation des congés de maladie ou d'accident du travail (le cumul est toutefois possible si l'indemnisation est perçue au titre d'une activité à temps partiel), l'allocation parentale d'éducation (APE) ou le complément de libre choix d'activité de la prestation d'accueil du jeune enfant (Paje).

Cette allocation prend fin à l'issue des versements journaliers autorisés. Elle n'est également plus versée à partir du jour suivant le décès de la personne accompagnée.

Etre salarié de son proche

La loi permet aux bénéficiaires de l’Apa d’employer un membre de leur famille sauf leur conjoint, concubin ou partenaire de Pacs pour assurer des heures d'aide à domicile.

Les bénéficiaires de la PCH ne peuvent employer ni leur conjoint, concubin ou partenaire de Pacs, ni leurs parents, ni leurs enfants, ni une personne exerçant une activité professionnelle à plein temps ou à la retraite, sauf s’ils ont besoin d’une aide constante : dans ce cas, ils peuvent embaucher n’importe quel membre de leur famille.

La rémunération de l'aidant est exonérée des cotisations patronales de Sécurité sociale si la personne aidée perçoit l'Apa et, entre autres cas, si elle est âgée de 70 ans et plus, ou si, âgée de plus de 60 ans, elle vit seule et doit recourir à une tierce personne pour les actes de la vie courante.

Des congés dédiés aux aidants

Les aidants peuvent bénéficier de congés spécifiques, dont, depuis 2016, le congé de proche aidant. Indemnisé depuis le 1er octobre 2020, il est aujourd'hui aligné sur le Smic, soit, pour 2024, 64,54 euros par jour ou 32,27 euros par demi-journée.

Retraite à 65 ans à taux plein pour certains aidants

Les salariés fonctionnaires et les agents non titulaires qui ont interrompu ou réduit leur activité professionnelle pour s'occuper d'un membre de leur famille en qualité d'aidant familial pendant au moins 30 mois consécutifs, peuvent bénéficier, sous certaines conditions, d’une retraite à taux plein (c’est-à-dire sans décote) à 65 ans.

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