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Vivre chez soi
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Pour lutter contre la dénutrition, permettre à tous ceux qui ont des difficultés pour aller faire leurs courses ou cuisiner de continuer à vivre chez eux s’ils le souhaitent, le portage de repas constitue une option intéressante.
Le portage de repas peut être mis en place par les collectivités locales, des services d’aide à domicile, des associations, des entreprises privées ou des Ehpad.
Pour connaître les possibilités sur une commune, n’hésitez pas à contacter le centre communal d’action social (CCAS) de la mairie ou le Clic (centre local d’information et de coordination), parfois appelé Maison des aînés et des aidants, Maison de l'autonomie...
Il y a forcément une offre à proximité. Selon l’Institut supérieur des métiers, 35 millions de repas sont livrés chaque année.
Les bénéficiaires choisissent chaque semaine les menus et le nombre de repas souhaités.
Des repas qui seront ensuite livrés sous forme de plateaux-repas à réchauffer (micro-ondes).
La livraison doit normalement s'accompagner d'un contact avec la personne servie et d'une vérification de la consommation des repas précédents.
En revanche, le livreur ne réchauffe pas les repas. Si la personne bénéficiaire a besoin d’aide pour cette étape, il faudra faire appel, en plus, à une aide à domicile.
A noter : les plateaux-repas du week-end seront livrés le vendredi.
Il est possible de recourir à ce type de service pour une durée courte, lors d’une sortie d’hospitalisation par exemple ou sur le long terme.
Les menus sont généralement élaborés avec un diététicien, et peuvent être adaptés aux régimes particuliers (sans sel, personnes diabétiques…).
Ils doivent respecter les besoins nutritionnels des personnes âgées.
Les repas sont ensuite confectionnés par des structures de restauration collective : cuisine centrale, cuisine de l’Ehpad qui porte le service…
Des structures qui doivent disposer de l’agrément sanitaire.
Tout dépend qui propose le service : entre une collectivité et une entreprise privée, le prix peut passer du simple au double.
Quand il s’agit d’une collectivité locale, cette dernière peut participer aux frais selon les revenus des bénéficiaires.
Une partie peut aussi être prise en charge par l'aide sociale. L'organisme doit être pour cela habilité, et le prix du service modéré.
L’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) peut également contribuer à payer le service, s’il fait partie du plan d’aide associé.
Enfin, la partie « livraison » de la prestation donne droit à un crédit d’impôt de 50 %. Pour cela, l’organisme doit être agréé « service à la personne ».